« Ça chauffe ! » Le casse-tête de la biodiversité

Création d’un escape game portatif et coopératif pour comprendre l’effondrement de la biodiversité et une partie des solutions.

Eliott, créateur d’escape games, souhaite sensibiliser un plus large public aux enjeux de l’effondrement de la biodiversité par le biais d’un escape game grand public. Ce jeu coopératif leur permettrait d’aborder de manière ludique les grandes causes de l’effondrement, avant de voir les solutions à la portée de chacun•e.

Les participants apprendront sur la biodiversité en général, en France, les causes liées à son effondrement, et les solutions à la portée de tous pour la préserver.

Le jeu sera construit avec le maximum de matériaux issus de la récupération, via les ressourceries locales, et construit en partie avec le soutien du FabLab de Crest. Il pourra être proposé et présenté à divers endroits dans la Drôme.

Depuis 2019, Eliott crée des escape games ouverts au grand public. Après en avoir créé 5 avec un ami (kidnapping, zombie, prison, retour en enfance, enquête policière), il s’est lancé seul et en a créé 2 (alerte à la bombe, patient zéro). Cette campagne de financement lui permettrait de créer l’escape game sur le thème de la transition qu’il souhaite réaliser depuis 2019.

Très sensible à l’écologie, il est végétarien de longue date, se déplace majoritairement en vélo, achète en vrac en visant le zéro déchet, et fait partie d’Extinction Rébellion.

Avec cet escape game, il souhaite contribuer à sensibiliser le grand public à tous les problèmes et toutes les solutions qui existent, pour faire changer les modes de consommation et les modes de vie. 

« Ça chauffe » Les jardins d’Egea (« le havre de paix des papillons »)

Semer des plantes pour que fleurissent des papillons : transformer des terrains pauvres en espaces foisonnants de vie.

L’association Chrysalis souhaite mettre en place des havres de paix pour les papillons sur des terrains inutilisés. Elle a besoin d’acheter des graines et des outils pour installer la flore qui servira de refuge aux papillons et aux insectes.

Le Havre de Paix a pour vocation première d’accueillir l’entomofaune, en particulier les lépidoptères (papillons) et par extension les insectes pollinisateurs en leur fournissant le gîte et le couvert par l’intermédiaire de plantes indigènes. Par la création de prairies fleuries, de haies, sur les terrains qui nous ont été gracieusement confiés, et à terme, l’acquisition d’un terrain qui permettra l’accueil du public.

En favorisant les lépidoptères, divers insectes viendront. Par l’installation de populations d’insectes et de végétaux, d’autres arthropodes, des reptiles, des petits mammifères et des oiseaux seront de passage ou s’installeront également. La chaîne trophique se mettra petit à petit en place pour obtenir une revitalisation du milieu avec plus de diversité.

Papillon azuré

Le moindre brin d’herbe est important ! Ainsi nous serons reconnaissant pour chaque graine que vous nous permettrez de faire germer, au travers de cette collecte. Elle sera utilisée pour commencer les achats de :

  • Graines en quantité et plants
  • Divers outils de jardinage
  • Récupérateurs d’eau de pluie
  • Matériel pour la création de mares

En favorisant simplement les lépidoptères, divers insectes viendront. Par l’installation de populations d’insectes et de végétaux, d’autres arthropodes, des reptiles, des petits mammifères et des oiseaux seront de passage ou s’installeront également. La chaîne trophique se mettra petit à petit en place pour obtenir une revitalisation du milieu avec plus de diversité.

À terme, nous aimerions permettre la visite du public, pour la découverte et l’émerveillement.

Art of change festival 2022 Libre Baz'Art

« Ça chauffe » L’Art au service de l’environnement

Dans le cadre de l’appel à projets « Ça chauffe », Klub Terre soutient l’initiative du collectif Libre Baz’Art qui organise le festival « Art of Change » le 27 et 28 mai 2023.

Affiche du festival

Ce festival permettra aux personnes présentes de s’informer et de se sensibiliser de manière ludique grâce à des ateliers et stands (expos, photographie, radio, librairie nomade, ateliers d’écriture…) animés par des intervenants du territoire, engagés artistiquement et pour la planète.

Scène ouverte, spectacle, prestation de cirque et concerts seront également au rendez-vous, ainsi que de la restauration de type FoodTruck à base de produit locaux. 

Pour la partie concert, nous envisageons plusieurs artistes importants tels que Melan, Jaks & Artemis, LYYR, Warless Sound System, sous réserve de confirmation. Ce week-end sera également l’occasion de fêter les 2 ans de l’association Libre Baz’Art. 

Pour participer à l’organisation de ce festival dont les principales dépenses sont les cachets des artistes et intervenants, ainsi que la location du matériel (sono, lumière, scène), vous trouverez une cagnotte dédiée sur HelloAsso :

Ça chauffe – appel à dons

Ça chauffe, vous aussi engagez-vous pour l’environnement !

Le Klub Terre, en partenariat avec l’association biovallée, a lancé à l’attention des jeunes l’appel à projets « Ça chauffe ». Vous pouvez également participer à la protection de l’environnement en soutenant par vos dons défiscalisés les projets réalisés par des jeunes en Biovallée.


Klub Terre mobilise une cagnotte de 7 000 € pour soutenir jusqu’à 6 projets. Par vos dons, vous nous permettrez d’abonder cette cagnotte afin soit de soutenir plus de projets, soit de financer au mieux les projets sélectionnés.

En plus de votre don, nous vous proposons de participer en présentiel ou en distanciel à la présentation et la sélection des projets à soutenir, qui seront présentés par les jeunes lors d’un forum en février 2023. Vous pourrez ainsi orienter le don que vous avez fait sur le projet de votre choix.

Sous les arbres, rejoignons-nous !

Aidez-nous à planter 10 000 arbres en 4 hivers, de 2020 à 2023, et former les habitants à en prendre soin.

La vallée de la Drôme, comme l’ensemble du territoire français, a vu disparaître ses haies et ses mares lors des différentes campagnes de remembrement. Les conséquences ? Perte de biodiversité, érosion des sols, appauvrissement des nappes phréatiques et affaiblissement du lien social dans les campagnes.


En 2020, grâce au don de Jérôme Muñoz, pépiniériste à Die, les associations Biovallée et Écologie au Quotidien ont pu mobiliser les acteurs du territoire pour planter 700 arbres fruitiers, et 2 000 de plus en 2021, grâce à la participation de Jérôme Veauvy, pépiniériste à Crest. D’autres entreprises de la vallée ont également contribué en offrant des cuves de récupération d’eau de pluie, des piquets et du grillage de protection.


Au total, ce sont donc près de 3 000 arbres qui ont été plantés sur 30 communes grâce à la mobilisation de 1 500 personnes au sein d’une soixantaine de collectifs. Aidez-nous à en planter 10 000 d’ici 2023 !

Pour aller plus loin

Des partenariats ont également été noués avec 12 associations locales et entreprises pour former les habitants, élus et enseignants, à l’entretien des arbres et aux enjeux de préservation de la biodiversité.

Entre mai et juin 2021, près de 250 participants ont été formés et sensibilisés aux thématiques de la biodiversité, de la vie du sol, des plantations et du soin aux arbres.

L’ensemble du projet proposé par Biovallée et Écologie au Quotidien viendra en soutien des initiatives suivantes :

  • Créer des espaces potagers
  • Planter des arbres non fruitiers
  • Poursuivre les plantations d’arbres sur des terrains communs
  • Valoriser les déchets organiques et broyats
  • Organiser des animations et formations autour de l’environnement
  • Travailler sur la transformation des fruits, circuits courts et solidaires
  • Soutenir les projets de plantations chez les privés
  • Encourager les pratiques de greffe
  • Désimperméabiliser les cours d’écoles

Les associations Biovallée et Écologie au Quotidien poursuivent donc leur partenariat pour développer le programme « Sous les arbres, rejoignons-nous » qui a pour ambition de planter 10 000 arbres en 4 hivers dans la vallée de la Drôme, participer à la plantation de haies, et contribuer à créer du lien social.

Pour mener à bien cet ambitieux projet, nous avons besoin de vous pour :

  • planter 5 000 arbres fruitiers et 5 000 arbustes de haies
  • organiser une trentaine de formations grand public (inventaire de biodiversité, haies, mares)
  • animer 5 chantiers participatifs

Grâce à nos partenariats, le budget formations et achat d’arbres 2022 ne s’élève qu’à 11 000 €. L’état et l’Europe contribuent chacun à hauteur de 4 000 €, il nous reste à trouver 3 000 €. Toute contribution est la bienvenue, même symbolique.

Klub Terre étant un fonds de dotation, votre participation ouvre droit à réduction fiscale.

Aidez-nous à constituer des haies diversifiées, acheter le matériel pour réaliser des chantiers participatifs, et à financer la poursuite des formations biodiversité en 2022  !

Séjour réinsertion par les Tambourlingueurs

Depuis 2011, la compagnie des Tambourlingueurs intervient auprès de mineurs pour favoriser leur réinsertion par la médiation musicale et des débats. Le 21 juin 2021, en partenariat avec le Klub Terre, ConfKids, l’Institut des Futurs Souhaitables (IFs), NovaSens et la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) elle a organisé un séjour d’immersion nature dans la Drôme, réunissant 2 jeunes issus de la protection judiciaire de la jeunesse et leur éducateur, 5 étudiantes de Sciences Po, 5 futures travailleuses sociales, et 2 jeunes réinsérés dans la compagnie qui ont participé au séjour précédent.


L’objectif : croiser les regards, inviter à questionner les représentations du monde, partir à la découverte les un•es des autres, dans un territoire marqué par les antagonismes féconds. Chaque groupe de participant avait été rencontré en amont, pour leur demander comment ils imaginaient les autres et comment les autres les voyaient selon eux.

Une fois commencé le séjour, impossible pour les plus jeunes de fermer l’œil la première nuit tant il y avait à dire, tant la rencontre était jubilatoire. À l’heure du petit déjeuner, toutes les anecdotes convergent pour dire la joie de la rencontre, de la découverte d’un univers autre que le sien. Vocabulaire, sexualité, valeurs, perception des risques ou des opportunités, études, famille, vécu en général et vécu de la crise sanitaire, rêves d’avenir pour les uns et de présent pour les autres… d’où qu’ils viennent, aucun.e de ces jeunes ne croit que « meilleur est avenir », pour reprendre la formule centrale de l’Institut des Futurs Souhaitables.

Entre crise sociale, économique, écologique, culturelle, technologique… ils ne parviennent à projeter que des effondrements. Pour autant, aucun.e n’a abandonné et chacun.e continue à se battre sur son terrain. Chaque terrain, chaque méthode, est différent. Ils ne cherchent même pas à se convaincre mutuellement de la prévalence d’une cause sur une autre. Ils cherchent. C’est tout. Et c’est TOUT.

À l’aube du 2ème jour, un autre constat se dessine, ou plutôt une confirmation prend une forme nouvelle : c’est dans la rencontre que les armes se transforment en outils, que la colère se transmute en espoir, que la distance devient recul, et que les apparentes divisions prennent l’allure d’une chasse au trésor, où l‘on fait fortune en trouvant ce qui nous lie. Les pirates modernes ne sillonnent pas les océans lointains, mais les âmes voisines.

Projet pédagogique à la base pensé pour ces jeunes, le projet Drôme a été une nouvelle preuve d’un rôle essentiel de notre génération pour donner un avenir à la leur : être des ponts invisibles. Arrêter de nourrir les dissensions et les divisions d’une part, créer les occasions de la rencontre d’autre part.
Et s’effacer pour laisser opérer, sans intervenir, le besoin fondamental de chacun.e d’entrer en contact avec l’autre.

Le Klub Terre est fier d’avoir pu soutenir ce séjour par un don de 2.550€.

Financer l’organisation d’ateliers environnement et société pour les lycéens

Pablo Servigne, chercheur et auteur

Pour impliquer les jeunes dans une vision positive de l’avenir, quoi de mieux que de les interroger directement ?

Le contexte

À l’heure où il est tentant de se replier et de s’isoler, 3 associations drômoises (Biovallée, Écologie au Quotidien et le Laboratoire de la Transition) ont au contraire mutualisé leurs forces pour lancer une ambitieuse « Mobilisation territoriale pour un futur désirable ».
Ce projet, impliquant un grand nombre d’acteurs du territoire, vise à donner la parole aux jeunes, lycéens et lycéennes, au sujet de l’environnement, de leur place dans la société, et de leur engagement personnel.

En mai 2021, une équipe de 8 bénévoles et professionnels tous animés par une même flamme a donc organisé une première série de 4 ateliers autour de la notion de « futurs désirables ». Ces forums ont permis d’aborder des enjeux inquiétants sous un angle attractif et constructif, grâce à une méthode d’animation interactive et impliquante du type World Café et aux interventions de personnalités engagées telles que Pablo Servigne et Adélaïde Charlier.

Adélaïde Charlier, porte-parole belge de Youth for Climate

Chaque module commençait par une question adressée aux jeunes pour amorcer la discussion et les échanges  :

  1. Quels sont les enjeux actuels (état des lieux) ?
  2. Que faudrait-il pour que je sois heureux/se quand j’aurai 25 ans ?
  3. Que doivent faire les responsables politiques ou économiques ?
  4. Qu’est-ce que j’ai personnellement envie de faire ?
Ateliers, vote en se positionnant dans l'espace

Les ateliers ont été rythmés et animés par :

  • Estelle Gilliot, chargée de mission à Écologie au Quotidien
  • Friderike Decker, étudiante Allemande engagée et bilingue
  • Caroline Sorez, consultante, animatrice et thérapeute
  • Fabienne Soude, administratrice d’Écologie au Quotidien
  • Jean-Louis Virat, expert-comptable retraité, président du Laboratoire de la Transition

Les contributions des élèves ont été mises en commun et synthétisées le 3 juin 2021 lors d’une table ronde qui a permis aux participants des différents établissements de se rencontrer et d’échanger.

Un engouement partagé

Tous ces moments d’échange et de coopération ont été très appréciés, autant des élèves que des équipes pédagogiques et des directions d’établissements, et ce sont aujourd’hui 8 établissements aux profils variés (CFA, MFR, lycées publics et privés) qui souhaitent accueillir ces interventions. Les premiers établissements participants souhaitent eux aussi poursuivre la démarche et l’idéal serait qu’un plus grand nombre d’établissement puisse participer, notamment ceux qui accueillent des jeunes en difficulté.

Pour répondre à cette demande accrue (jusqu’à 32 demi-journées mobilisant 2 à 3 animateurs à chaque fois), il faut donc augmenter les effectifs de l’équipe pour atteindre 12 animateurs et animatrices.
Plusieurs personnes partageant les mêmes valeurs et le même enthousiasme ont déjà été approchées et se tiennent prêtes à rejoindre l’équipe actuelle, mais les moyens financiers ne permettent pas encore de finaliser leur participation.

Mur de post-it

Réalisations prévues

En plus des interventions dans les différents établissements scolaires, plusieurs actions et évènements sont prévus :

  • Un Inter-forum, le 5 février 2022, pour réunir éco-délégués et volontaires des 8 établissements afin qu’ils se connaissent, se parlent, et mettent leurs travaux en commun pour fournir une conclusion partagée à diffuser dans leurs établissements et dans le cadre amical, social et familial.
  • La création de « clubs développement durable » dans chaque établissement. Ces clubs, véritables lieux de rencontre entre élèves, équipe pédagogique et animateurs, auront pour objectif d’initier de nouvelles actions au sein des établissements, ce qui rejoint la circulaire de l’Éducation Nationale du 24/09/2020 incitant à la coopération.
  • La rédaction et publication des conclusions, mi-2022. Les documents produits serviront de trame pour des acteurs souhaitant monter le même type de projet dans d’autres régions. La forme et le contenu seront bien sûr le reflet des contributions des élèves.
  • Une table ronde de restitution et synthèse, juin 2022. Ce sera l’occasion pour les différents acteurs (élèves, enseignants et direction d’établissement) de se rencontrer et de tisser des liens avec les structures invitées : associations favorisant la solidarité, la responsabilité, l’écologie, la sobriété, et bien plus.

Objectif de la campagne

Le budget des prochaines interventions et réalisations est estimé à environ 9 000 €, réparti comme suit :

  • Animation : 5 000 €
  • Tables rondes : 1 300 €
  • Inter-forum : 1 000 €
  • Frais des bénévoles : 1 000 €
  • Rédaction des synthèses : 500 €
  • Frais divers : 700 €
Présentation des dépenses et sources de financement en camemberts

Les établissements partenaires, le Laboratoire de la transition, divers dons et ventes permettent de financer les deux tiers de ces dépenses, mais pas d’atteindre la somme nécessaire. Le Klub Terre s’est donc proposé d’organiser un financement participatif pour rassembler les 3 500 € manquants et montrer ainsi à la jeunesse que les générations précédentes sont prêtes à soutenir activement leur vision de l’avenir.

En savoir plus sur les associations

  • Les « acteurs de la Biovallée » fédère les associations, entreprises, habitants et élus de la vallée de la Drôme qui agissent pour le climat, la biodiversité, l’environnement. Réalisations récentes : plantation de 700 arbres au profit des collectivités, plateforme collaborative, colloque « Plantes à Parfum Aromatiques et Médicinales », Territoire d’Innovation en Biovallée (budget 12.8 M€), séjours découverte…
  • Écologie au Quotidien est organisatrice depuis 19 ans des « Rencontres de Die et de la Biovallée », dix jours d’échanges instructifs et constructifs rassemblant plus de deux mille personnes et plus d’une centaine de bénévoles.
  • Le « Laboratoire de la Transition », dont la raison d’être consiste à mettre en lien théoriciens et chercheurs avec les acteurs de terrain dans un but d’enrichissement réciproque. À son actif : colloques et tables rondes, enquête plan local de résilience auprès des élus locaux, expérimentation en PME de reporting ESG (environnement, sociéto-social, gouvernance), publications…

Contreparties

  • Les 3 associations sont reconnues d’intérêt général, vos dons ouvrent donc droit à réduction d’impôt de 66%.
  • De plus, votre nom sera indiqué (si vous le souhaitez) dans les actes qui seront publiés mi-2022.
  • Enfin, pour tout don de 90€ ou plus, vous recevrez un exemplaire du livre « Nantis sceptiques, devenez écolos », dans lequel  Jean-Louis Virat questionne notre rapport à la technologie et propose des pistes pour penser et agir.

Au nom de l’équipe, des élèves et de leurs enseignants, merci pour votre contribution !

Création d’un jardin partagé collectif à Lus-la-Croix-Haute

Depuis le printemps 2020, l’association Les Lucioles œuvre à la création d’un jardin partagé collectif et écologique sur la commune de Lus-la-Croix-Haute. Les partenaires et habitants ont déjà beaucoup donné pour le projet mais il nécessite quelques investissements supplémentaires. Elles lancent donc un financement participatif pour réunir cette somme et permettre à tout le monde de venir jardiner et profiter du lieu dans de bonnes conditions.

Réunion de préparation avec les partenaires du projet

Les objectifs de ce jardin sont multiples.

  • Sur le plan environnemental, il favorisera la biodiversité : traitements naturels, plants bio, espèces locales
  • Sur le plan social, il encouragera les liens entre les habitants, l’entraide et la démocratie directe. La rédaction de la charte et la plantation d’arbres fruitiers a montré combien les habitants de tous âges sont prêts à s’impliquer dans ce projet.
  • Sur le plan éducatif, il permettra aux enfants de l’école et du centre aéré ainsi qu’au club CPN (Connaissance et Protection de la Nature) de venir faire des observations et des expériences, notamment grâce à des interventions d’une animatrice nature.
  • Et bien sûr, les fruits et légumes seront partagés, dans des moments d’échange et de convivialité !

Depuis le début du projet, la mairie a mis à disposition une parcelle de 500 m² sur laquelle a été installée une arrivée d’eau, un agriculteur est venu préparer la terre, des arbres fruitiers ont été plantés par les habitants dans le cadre de l’opération « Sous les arbres… rejoignons-nous » organisée par Écologie au quotidien et Biovallée, et les habitants ont organisé des rencontres : troc de graines et plants, discussions, réflexion autour de la gouvernance et de la démocratie directe…

Préparation du sol et plantation des arbres fruitiers

Pour continuer dans cette belle dynamique, et pour que le jardin puisse tourner à plein, il leur faudrait des outils et de quoi construire une cabane pour les abriter.
Le budget est estimé à 3.500€, et vous pouvez contribuer à la réalisation de ce beau projet sur la page du financement participatif.

« Sous les arbres rejoignons-nous »

Lancé en 2020 après une première expérimentation ; les associations Biovallée et Écologie au Quotidien se sont associées pour lancer le programme nature « Sous les arbres rejoignons-nous », avec le soutien des fonds Européens LEADER CCVD/CCCPS et de la Caisse des Dépôts et Consignation dans le cadre du programme « Territoires d’innovations ».

Le soutien du Klub Terre (3 000 €) a permis d’offrir 20 formations gratuites et professionnelles avec 12 structures locales. Au total, 11 dates sont proposées du 19 mai au 30 juin, 9 autres sont programmées entre septembre et décembre.

Bilan de l’action

  • 5 entreprises partenaires dont 2 pépinéristes
  • 6 jours de conférences, débats et chantiers participatifs
  • 20 structures spécialistes mobilisées pour guider le projet
  • 30% des communes de la vallée impliquées
  • 50 projets nature recensés sur des lieux communs
  • 1.400 participants au projet, avec une moyenne de 24 participants par plantation, parité homme-femme, intergénérationnel et inter-profession
  • 2.000 arbres fruitiers plantés dans 120 lieux communs

Crédit photo : Raphaël Daniel

Les fruits des écoliers à Aouste-sur-Sye

La création de ce verger communal est une vraie opportunité pour l’école. Le fait de s’approprier ce lieu, de l’observer, d’en prendre soin, d’être là pour le faire évoluer favorise la relation de chaque enfant avec la nature. Les sorties régulières sur ce lieu permettent d’approfondir les apprentissages de façons différentes qu’en classe. Elles développent la coopération et l’entraide de façon naturelle.

L’idée est aussi de créer du lien entre les gens de la commune. Les enfants sont un pont avec les autres Aoustois : d’abord avec les enfants des autres classes de l’école, puis avec leur parents, et peut-être de façon encore plus large à l’avenir.

Tout d’abord nous avons organisé une rencontre des 2 classes porteuses du projet (les CP et les CE1/CE2) sur le terrain prêté par la commune. Nous avons pris le temps de découvrir le lieu (le paysage et la végétation), nous avons présenté le projet de verger aux enfants et ils ont ensuite expérimenté divers roulés-boulés dans la pente !

Après que les employés municipaux aient creusé des trous et acheminé l’eau, nous avons organisé la plantation de 13 arbres autour de 5 ateliers : préparation d’un pralinage, plantation d’un arbre, dessin des arbres et empreintes des écorces, recherche et observations des petites bêtes dans la terre, tableau nature avec des matériaux collectés sur le terrain.

Puis nous avons organisé un arrosage régulier, l’occasion d’aborder la notion de contenance des récipients. Nous en sommes à la phase de présentation du lieu aux autres classes. Une présentation active, avec des équipes chargées de prendre différentes mesures sur les arbres.

Les enfants ont beaucoup de plaisir à aller voir « leurs arbres », à observer leur évolution et à faire des roulés-boulés … Certains sont retournés sur ce lieu hors temps scolaire pour le faire découvrir à leur famille.